Pardon d’ores et déjà pour les non-anglophones, et du coup pour faire clair, cut-ember = le mois de la coupe, de la taille ! (référence à différents évènements, notamment artistiques, sur twitter/instagram, comme Ink-tober (littéralement le mois de l’encre en Octobre), un mois où les artistes présentent une œuvres exclusivement à l’encre chaque jour. Fin de la parenthèse !). Donc là, voila, c’est novembre, c’est l’heure de tailler en mâsse (comme disent nos amis québécois), donc c’est cutember !
Et qu’est ce qu’on coupe ma bonne dame, me direz vous ? Et bien des arbres et arbustes, principalement des noisetiers, mes aussi du sapin, des forsythias, et puis tout ce qui gène d’une manière générale.
Et on a commencé par le talus, puisque j’avais commencé à faire du propre en bas, près de la cabane, j’ai naturellement enchainé par le talus. ici un noisetier, mis là par défaut au début du jardin, mais qui maintenant est bien trop gros, pas assez « »fin » et élégant, ni intéressant pour cette endroit. Et pour y accéder, j’ai décidé de tailler le forsythia, puis finalement de l’enlever, et il a déjà trouvé une nouvelle maison, chez nos mais, qui ont encore et toujours besoin de gros sujets pour se cacher de beaucoup de vis à vis (et oui, vivre en haut d’une butte c’est top pour la vue, mais du coup tout le monde vous voit aussi 😛 ).
Donc voila, après avoir taillé en transparence (ou un truc du genre) l’arbre aux faisans, j’ai taillé puis finalement monsieur à déplanté le forsythia, libérant ainsi l’accès au gros noisetier, qui a pour l’instant juste eu le droit à la coupe, mais qui va lui aussi rejoindre son ami forsythia chez les copains.
Ici des nouveaux arbustes seront plantés, plus élégant, avec moins de hauteur, plus de couleur, bref, on va essayer de faire mieux ! 🙂
Ensuite, autre noisetier à être passé chez le coiffeur, le gros pépère de la cabane végétale, qui a pris très cher, mais c’est pour son bien, pour le notre aussi, et surtout, pour le bien de la future roseraie, qui du coup va bénéficier de beaucoup plus de lumière pour le début des plantations.
Et l’autre gros chantier, qui n’a été qu’entamé pour le moment, c’est dans le terrain n°2. Là aussi il faut se débarrasser de noisetiers, mais pour y accéder, on va devoir commencer à taper dans les grands sapins moches ! Youpi !
Là c’est encore monsieur qui s’y colle pour le moment, mais quand il va falloir passer à l’extraction des racines, etc, on ne sera pas trop de 2 !
Et pendant ce temps là, je glande vous pensez ? Bin non, dommage, la chaise sur le perron est pourtant bien accueillante 😉 Mais non, moi je me charge de la partie broyeuse, forcément avec toutes les branches extraites, il y a de quoi faire ! Et j’ai déjà pu pailler le massif de la terrasse après un nettoyage des adventices et des renouées annuelles que j’avais laissé faire. Le massif va bien, et on a déjà une quantité incroyable de boutons de fleurs sur l’edgeworthia !!!
J’ai aussi paillé le parterre goutte, après quelques modifications ici aussi. Moins de lysimaques, et arrivée de persicaires sauvages (reste encore à déterminer la variété exacte), pour la partie droite (ou gauche ça change tout le temps selon comment on est tourné !), et division de moitié de la grosse touffe de géraniums sylvaticums, en vu d’une installation dans le talus.
Et je vais m’arrêter là pour cette fois. Le prochain article verra l’arrivée de plein de nouvelles plantes au jardin, et oui, encore… ou peut être du bricolage, on verra bien dans quel ordre ! 😛 Bises à tout les jardiniers-ères !