Histoires d’eau…

Et voila, depuis le temps que la baignoire est placée, il était temps de la remplir me direz vous. Et bien en fait le problème était qu’elle n’était pas bouchée donc pas étanche, mais grâce au chantier du barbecue qui a eu lieu, j’ai enfin pu grappiller un peu de béton pour colmater le trou de vidange (en fait, juste le fond de rinçage de l’auge a suffit, pas de gâchis !). Et voila, que l’eau soit ! Et l’eau fut !

Alors désolée d’avance pour toutes les personnes qui manquent d’eau et vivent dans des départements/régions/pays en sécheresse quasi permanente depuis l’été dernier, mais ici, comme on est pas trop à plaindre (malgré un niveau phréatique tout de même plus bas que la moyenne habituelle 😦 ) et que de toute façon l’eau du jardin ne provient que du ciel et de nos réservoirs, hop hop, un seau, deux seaux… beaucoup de seaux, et voila une baignoire remplie ! 🙂 Et une jardinière ravie ! (Bon depuis l’écriture de cet article, il fait très sec, vent froid permanent, et plus de pluie… donc crotte quand même !)

Surtout que le timing ne pouvait pas être plus parfait, car c’est pile la période où Aldi propose comme chaque année ces plantes aquatiques en kit, et autant vous dire que tout ce que j’ai aimé, j’ai pris 😛 à 3,99€ la bête, je ne vais pas me gêner 😛 !

Donc voila mes plantations aquatiques :

-Il y avait déjà le Pontederia (Aldi aussi, acheté l’an passé) blanc dans la bassine en zinc allongée, et un rubanier sauvage, des persicaires d’eau, un genre de mini bambou (?), auquel j’ai ajouté un faux papyrus et un jonc, dans la bassine ronde, et maintenant

-3 Nympheas dans la baignoire, un jaune, un blanc et un rouge !

Et comme j’avais aussi acheté un rose et un acorus panaché, j’ai décidé de préparer une autre bassine qui attendait pleine d’eau cracra depuis des lustres. Et après un bon nettoyage, voici une nouvelle bassine avec donc un nymphea rose (au fond) et un acorus panaché (plus haut sur des chutes de briques), placés sous le cerisier, près de ma collection de (plus si) mini-arbres 🙂 J’ai installé la bassine là car je trouve que ça manquait d’un point d’eau ici, et je vais y ajouter, comme pour les autres bassin, une petite fontaine solaire pour le gazouillis de l’eau et son aération, en espérant que le cerisier ne l’empêche pas trop de fonctionner

Je suis très contente, comme après ma première expérience avec ces kits, ce fut très facile à mettre en place, j’en ai eu pour à peine 1 heure de plantations (sans compter les détails techniques des bassines, nettoyage, etc).

Alors si vous avez une bassine de ce genre, ou un gros pot étanche, foncez, c’est vraiment génial. Et maintenant je n’ai plus qu’à attendre les nénuphars, qui ne sauraient tarder je pense 🙂 car ça pousse à vue d’œil !!!

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Et hop, un bond dans le temps ! Entre le début de cet article et la plantation des bacs aquatiques (le 4 mai 2023), et les première feuilles à toucher la surface (le 23 mai 2023, enfin quelques jours avant pour l’acorus), une vingtaine de jours seulement, et voici les premières feuilles, pourpres, très jolies 🙂

[Le morceau de grillage que vous voyez accroché au bord de la baignoire est là pour éviter les noyades potentielles de petits animaux sauvages, rongeurs, hérissons, etc.]

Maintenant, vivement les première fleurs !!!!

Prolongation du parterre du bassin

Le voila mon chantier personnel pendant que ces messieurs fabriquaient le barbecue !

J’ai agrandi le parterre floral tout autour du bassin/baignoire, en vue bien sur de son remplissage prochain 😉 J’avais plein de plantes qui aiment la proximité de l’eau qui attendaient de venir ici, c’est chose faite ! Voici ce que j’ai fait.

J’ai commencé par enlever mes gros pots de bulbes carrés, et nettoyer au dessous. Pas mal de cailloux dans cette zone, donc j’ai bien galéré à faire propre. J’ai aussi retiré le rocher qui terminait le parterre à gauche, et j’ai élargi cette partie. Ensuite, pose de bordure souple, car il m’en reste encore pas mal. Là aussi, la pose a été un peu compliquée par les cailloux, mais j’ai réussi à obtenir ce que je voulais, même si j’ai du faire une petite « boucle » à droite car j’avais coupé un peu long 😛 Puis, un demi sac de terreau incorporé dans la terre, il ne restait plus qu’à planter !

J’ai installé ici (de droite à gauche) :

• un astible ‘Color flash’
• des polémonium pauciflorum issu du SOL 2022
• une salicaria ‘Queen blush’
• une division du pied de brunnera ‘Jack Frost’, d’en face, un peu trop gros donc divisé
• des valérianes officinales
• une astilbe, encore à identifier
• une ancolie, enlevée d’en face car c’était trop serré.

et ça rejoint le coté gauche, avec ensuite : les primulas japonica, les sisyrinchiums angustifolim, un myosotis qui se tape l’incruste (comme partout dans le jardin), la primula ‘Vialii’, un brunneras ‘Jack Frost’, une autre astilbe mystère, plein de circée de Paris, quelques arum italiacum, et encore un brunnera ‘Jack Frost’, jusqu’à rejoindre l’envahissante touffe de saponaria officinalis.

Et si vous apercevez un changement entre ces deux dernières photos, vide, plein… et quelques paniers au fond de l’eau… et bien pas de panique, ce n’est pas un oubli, tout ça est pour l’article suivant 😉 A très vite !

Histoire de feu…

Avec les beaux jours qui arrivent, des envies de barbecues nous on pris… alors hop hop hop, au boulot !

J’avoue, je n’ai pas touché au chantier à un seul moment 😛 . Mr et son frère on fait tout le boulot, et c’est fort bien comme ça 😉 Je n’ai pas chômé pendant ce temps cela dit, et je vous montrerai un de mes travaux dans un article ultérieur.

Un barbecue était prévu depuis longtemps, près de la cabane évidement, côté perron, car le but est aussi de pouvoir faire du feu, pour « se chauffer » ou plutôt se réchauffer pendant les mi-saisons. Au début je pensais partir sur un pit-fire de forme ronde, mais finalement, ayant reçu une superbe grille de barbec en fonte à noël, on a adapté au format rectangulaire, et voila le résultat. (Vous pouvez aussi apercevoir la nouvelle table récupérée chez des voisins d’amis, sauvée de la déchetterie, dont je suis très contente 🙂 ).

Le matériaux utilisé est la brique réfractaire (enfin on espère qu’elles seront bien réfractaires, car le vendeur semblait bof sur de lui 😛 ), de couleur ocre, on a pas eu le choix. Mais ça va c’est pas trop moche. Pour le fond, on a récupéré des plaques de béton qu’on avait coulées dans des cageots de carton au moment de faire les semelles de la ruine.

Le montage a été effectué par 2 niveaux/jour, le temps de laisser sécher le béton réfractaire au soleil. Donc ce fut fait en trois jours, tranquillement, pour être sur que ça tienne bien. (Gluon, inspecteur de travaux, jour 2 🙂 ).

Et donc il y a plusieurs niveaux adaptables pour la hauteur de la grille, et ensuite, on pensait aussi pouvoir y hiverner des plantes fragiles en hiver, en y ajoutant un couvert plastique dessus et devant, 😉 jardiniers avant tout ! Il ne nous reste plus qu’à nettoyer la zone et à aplanir la terre autour du barbecue.

Et le comble de tout ça, c’est que le dernier jour ça n’était pas sec, et ensuite il pleuvait, donc on a mangé cru 😛 Hihi, si si, des sushis maison, et c’était très bon ! 😉 Même pas une petite flamme pour illustrer cet article, ce sera pour plus tard, tant pis !

Roseraie : chantier terminé !

Voila, voila, j’arrive, je termine enfin la présentation officielle de la roseraie, avec toutes les plantations… ou presque !

Les plantations dans les 4 cercles et le long de l’allée en tout cas, c’est bon !

Si je dis presque c’est parce que je vais planter aussi sous le noisetier et le saule, probablement qu’il y aura aussi des grimpants qui viendront sous les poiriers, mais ça c’est pour plus tard.

Premier cercle, le plus grand, je l’avais déjà détaillé, mais le re-voila :

• ‘Kimono’ de Coco
• ‘Sophie’s perpetual’ de Sophie
• ‘Charles de Gaule’, ‘Walztime’, ‘Pacific Dream’ peut être, ou un autre rosier mauve… enfin normalement !
• ‘Vesalius’ issu de semi du SOL, donc peut être fidèle ou pas ?
• un rosier à petites fleurs du village
• un rosier de ma mamie, blanc parfumé
• ‘Nahéma’ de Coco, au centre (lui vient d’être ajouté), un grimpant de taille raisonnable.

Second cercle, assez grand pour 3 rosiers de belle taille, dans des teintes roses doucement orangé ou dorés :

• ‘Astronomia’ de Carole
• ‘Compasion’ de Carole
• ‘Yann Arthus Bertrand’ de Coco

Troisième cercle, 2 rosiers, rouges (+ 1 bonus) :

• ‘Eric Tabarly’ de Coco
• le rosier rouge de ma mamie, qui était sur la façade (avec celui que j’ai devant la cabane, blanc)
• + un petit rosier blanc nain, pour occuper le pied.

Quatrième cercle, un rosier pourpre :

• ‘Cardinal de Richelieu’ de Nathalie.

(Et le petit pot qu’on voit avec ce dernier, c’est un autre bébé issu de semi, un Moschata, parfumé, mais encore mystère)(Et puisqu’on parle semis, voici les naissances, j’annonce que 3, voire 4 bébés rosiers sont encore nés cette saison, et peut être d’autres à venir 🙂 !).

Et pour les rosiers le long de l’allée :

• ‘The Fairy’ de Carole
• ‘Grand Huit’ de Coco
• + 2 rosiers d’origine du jardin, rose à rose foncé, ou à revers plus clair.

Et je termine par la première rose de la roseraie 🙂 …

et les petites roses blanches qui débutent sur l’arche centrale et près du portail !

Nouvelles bordures

Le titre ne fait aucun suspens pour ce coup ci, on va causer bordures !

J’avais en tête depuis longtemps de commander des bordures souples pour faciliter le nettoyage (tondeuse/débroussailleuse) de certaines zones du jardin. Même si j’avais d’abord repéré ces bordures sur un site que j’ai oublié, j’ai fini par commandé chez le vilain A.m.a.z.o.n, car moins cher et livraison offerte, bref, pas bien, mais contente quand même.

Il s’agit de bordure en plastique noir recyclé, made in Germany, donc plutôt qualité, mais par contre, qu’est ce que ça pue au déballage 😛 Bon ça finit par s’aérer vite quand même heureusement. Je n’ai pas eu trop trop de soucis à le poser, car il s’agissait pour moi uniquement de bordures courbes, mais j’ai lu dans les commentaires que pour la pose en ligne droite c’était galère, car il fallait dérouler la bande avant et la laisser s’aplatir si possible avec du leste… bref… pas concernée 😛 ! Mais si jamais vous êtes tentés, tenez le vous pour dit !

Les zones qui nécessitaient ces bordures sont la roseraie et ses parterres ronds, le parterre de la ganivelle, tout en courbes, et les parterres de la ruine, anciennement en morceau de noisetier, que j’aimais beaucoup, mais qui ont fait leur temps (en moi aussi, donc je ne le referai probablement pas 😛 ).

Parterre de la ganivelle borduré 🔼

Parterres de la ruine à faire 🔽

Seuls ces derniers n’ont pas encore été posés. Mais ça va venir bientôt, le temps de bien redessiner les lignes courbes et de voir ce que je fait des restes de bouts de noisetiers. J’en ai en revanche installé pour un nouveau massif, ou plutôt une extention, mais je vous le garde pour son article particulier.

Coté potager aussi, on a commencé à installer des bordures, mais là des bordures en béton. C’est coté jardin n°2, pour bordurer les patates etc, car c’est un peu bordélique depuis le depuis, et ça avait besoin d’un coup de propre. On les achète et les pose au fur et à mesure, car ça pèse lourd dans la voiture.

Je vous montre ce chantier quand on aura donc acheté et terminé la totalité. A la prochaine, pour un tour à la roseraie !

La famille Rouge-Gorges :)

Et voila, je reviens de suite pour vous dire que les bébés sont bel et bien nés ! Et je les ai même aperçu, mais ce fut furtif, alors je n’ai pas de photos d’eux.

En revanches papa et/ou maman RG font des allers-retours incessants et j’ai pu eux, les photographier plusieurs fois 🙂 Voyez plutôt :

Pour le nombre de petits, je peux dire que j’ai vu au moins 2 becs et simultané, mais je ne peux pas savoir pour les autres.

C’est déjà une excellente nouvelle, et je suis ravie !!! 🙂 Longue vie à la famille Rouge-Gorges !!!

Les habitants du jardin

Un petit article tout mignon, avant une déferlante d’articles programmés après, si si je vous jure ! Il y a tant de nouveautés au jardin, j’ai pris beaucoup de retard ici pour tout vous montrer, mais je m’y attèle, promis ! 🙂

D’abord je vous cause de mon pote Hérisson, appelons le Pic pour faire simple, court et chic 😉 (En vrai ‘Pic le hérisson’ est le nom d’un livre que j’ai depuis toute petite, sur notamment comment s’occuper des hérissons qu’on trouve dans son jardin 🙂 ).

Mr l’a repéré en pleine journée, au loin (depuis la maison donc), traversant la rue, juste devant notre jardin, et je me suis précipité pour le récupérer et le ramener à l’abri des voitures, dans le jardin !

Il n’avait pas l’air au top, mais assez gros tout de même, donc pas forcément en danger, à part le fait qu’il se baladait en plein jour Je l’ai amené près de la cabane, et je lui ai préparé un abri pour le réchauffer, car c’est le premier conseil qu’on m’avait donné pour un sauvetage (malheureusement infructueux) l’an dernier. J’ai pour cela utilisé un tunnel triangulaire en moumoute pour chat, et une bouillotte en bric de lait, rempli d’eau chaude et enroulée de tissu. Je lui ai mis à disposition une gamelle d’eau et quelques croquettes pour chats (à la viande, bœuf ou poulet donc, pas de poisson surtout !!!).

Les premières minutes ne m’ont pas rassurée, mais après l’avoir laissé quelques temps tout seul au calme, je l’ai retrouvé dans mon massif bleu, en train de bronzer 😛 Je lui ai donc remis eau et croquettes à disposition, et me suis posée à proximité, et j’ai fini par l’entendre gigoter. Et cela de plus en plus au fur et à mesure de l’après midi. Jusqu’à disparaitre de ma vue. Il m’a laissé là une crotte pas jojo, mais par la suite j’en ai trouvé de plus normales dans d’autres endroits du jardin. Donc j’en ai conclut qu’il avait reprit ses forces et esprits, et que c’était bon pour lui. (J’avais tout de même vérifié en le trouvant qu’il n’avait pas trop de parasites, je n’ai vu qu’une puce passer en quelques minutes, donc rien de trop grave). (Les photos datent de plusieurs jours après où je suis tombé sur lui de nouveau dans l’escalier, puis il a disparu dans la haie.)

Histoire numéro 2, celle d’un petit Crapaud trouvé dans la bâche qui servait à protéger un truc nouveau, un barbecue, mais ça c’est une autre histoire ! Bref, histoire courte, je l’ai installé dans un massif bien frais et humide, et surtout plus calme que près de la cabane, sous le sureau ‘Black lace’, avec le bassin lavoir à proximité si besoin. Il a du trouver tout ce qu’il lui faut, espérons qu’il reste et s’installe au jardin et se trouve une chérie pour faire des bébés 🙂 ❤

N’ayant pas fait de photos de mr Crapaud, je vous mets une petite sauterelle acrobate sur ses akènes de pissenlit 🙂

Enfin le fil rouge des mes histoires d’animaux (sans compter les chats bien sur !) c’est en ce moment l’installation d’un couple de Rouge-Gorges dans le meuble du perron de la cabane !

En effet il y a de cela quelques jours/semaines (découverte du nid le 16 avril 2023), je suis tombé, ou plutôt j’ai fait tomber un nid installé dans un carton de livraison de plantes, rangé dans le meuble du perron. Au début j’ai cru que c’était juste des feuilles, j’ai cru que c’était moi, peu soigneuse qui avait laissé ce carton « sale », mais en le déplaçant, voila que je m’aperçoit qu’il contient aussi de drôles de billes !

Et voila au moins 5 œufs beiges que j’ai repositionnés soigneusement dans ce beau nid, dans ce carton, dans son étagère. Et puis j’ai attendu… Et ho ! Miracle, j’ai fini par apercevoir de petites yeux qui me regardait en passant le lendemain 🙂 Et voila, le nid n’est pas abandonné… mais j’ai toujours la peur d’avoir secoué les œufs au point qu’ils n’en sorte plus rien 😦

Mais il y a toujours de la vie dans ce nid, et comme on dit, tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir ! Un oiseau (mâle ou femelle ?) est présent la plupart du temps, soit caché et laissant juste voir ses yeux, soit depuis plus récemment, dans une posture plus haute sur le rebord du nid. Je me suis renseigné sur le net sur le cycle de reproduction des rouge-gorges, et j’ai appris que l’incubation est d’environs de 14 jours. Et ensuite il faut encore 14 jours avant l’envol (si j’ai bien compris, ça me parait court tout de même ?!). Donc il semblerait que les œufs aient peut être éclos, mais je ne me risquerais pas à aller les déranger encore ! Si quelqu’un sait d’ici combien de temps je risque d’entendre des cris d’oisillons affamés ? ça m’intéresse 🙂

Et je vous tiendrais au courant bien sur !

Enfin, on fini par les Chats, car comment s’en passer 😉 Et sachez qu’aucun n’a semblé intéressé par le nid, alors tant mieux, et pourvu que ça dure !