Tulipes au bal du printemps…

Je fais un petit article rapide, car je suis comme toujours à la ramasse 😛 Alors voila mes tulipes de l’année, et franchement grosse réussite cette année, donc les plantations en pots permettent vraiment de sauver des bulbes semble-t-il !

Il y aussi leurs copines printanières pour les accompagner, et c’est loin d’être fini, pour celles en pots mais aussi quelques une en terre, tout va plutôt bien… serait-ce enfin le moment où les limaces cèdent du terrain ?! J’espère bien 🙂

J’ai même encore des narcisses qui commencent seulement lors floraison (pas tous ceux des photos, faut pas pousser hein !), alors je me dis que les plantations tardives des bulbes (les plantations de feignasses donc 😉 ) ont finalement du bon aussi !

Des anémones blenda en quantité aussi, surtout au sous-bois du pommier, il en sort encore, probablement plantées tard elles aussi.

Les anémones de Caen de retour cette année, quel joie de les revoir, je vais m’empresser de récolter leurs graines, car elles se sèment bien.

Les oranges et les roses saumoné sont les plus nombreuses, et l’effet d’ensemble du talus remanié est assez impressionnant, j’en suis très contente ! Et toujours très impressionnée de voir comme les tulipes supportent les intempéries, elles qui semblent si fragiles !

Toutes les couleurs ont le droit de citer ici, alors ces jaunes ne me choquent pas, elles étaient issues de paquets en mélange de couleurs.

Les couleurs plus pastels me plaisent beaucoup aussi, et grâce aux tulipes botanique ‘Lilac wonder’, j’ai même le droit à l’association Lila/jaune 😉

Le parterre soleil est rempli de couleurs et formes très variées cette année, même si certaines sont un peu trop roses, le résultat final me plait énormément ! Et je découvre hier que la première fleur d’hémérocalle est déjà là pour se joindre à la fête ! Peut être aurais je des fritillaires impériales, mais j’ai déjà du tuer 2 criocères, donc j’ai des doutes :/

Les fritillaires pintades sont toujours présentes sous le saule, même si rares. J’ai aussi la chance d’en avoir réussi plusieurs en pot cette année ! Je les transplanterais avec les autres sous le saule. J’ai découvert ma première blanche aussi, mais pas encore de photo d’elle.

Et j’ai aussi eu des nouveautés d’association assez inattendu, ces tulipes rouges (beaucoup plus belles en vrai, plus profondes et veloutées) avec les muscaris latifolium. Et la petite tulipe botanique sylvestris orphanidea ‘Flava’ <(ou un autre nom, il y avait deux étiquettes sur l’emballage, j’ai oublié l’autre) qui fait sa première apparition.

Et voila, c’est là que je m’arrête pour aujourd’hui… mais je vais revenir avec plein de nouveautés au jardin tout bientôt 😉 ! Bon jardinage à tous !!!

La Plantisserie et le jardin de Raphaëlle (2)

Allez, on continue, car il y a encore beaucoup à voir !

Le ruisseau sépare donc le jardin en deux zone, la première avec la maison et une vaste zone d’ornement (sur laquelle je reviendrais, pour certains éléments particuliers), le potager et le bois, et la seconde avec le verger et la plantation de théiers, et la roseraie.

J’ai tellement trainé à vous préparé cet article, que j’ai pu visiter une seconde fois le jardin entre temps, pour participer à une dégustation de thé, ainsi qu’à la méthode de cueillette. Alors parlons de cette zone de l’autre coté du ruisseau.

Les théiers sont des camélias sinensis (comme je l’ai appris il y a peu sur le site Promesse de fleurs, mais j’ai pu constater que peu de gens le savais lors de cette « visite thé »), et le thé est donc fait à partir de leurs feuilles. Principalement les feuilles naissantes, les plus petits bourgeons, à peine ouverts pour certains thés particuliers, ou bien des feuilles matures pour des thés moins précieux, qui seront récoltés par des machines (ce qui n’est évidement pas le cas ici). (Pour obtenir les différents types de thés, il s’agit ensuite principalement du travail fait sur les feuilles, et du taux d’oxydation apportées à celles-ci notamment, par le séchage ou différents procédés de « cuisson », mais je vous laisse vous renseigner plus avant si le sujet vous intéresse.)(crédit photo ci dessus : Raphaëlle Pouézévara Duchêne, La Plantisserie)

Et là, je m’excuse d’avance, mais j’ai fais très peu de photos des théiers, j’étais occupée à traduire la visite à mes voisins anglais, c’était assez compliqué de faire deux choses à la fois 😛

Si on continu par le chemin qui nous a fait traverser le bois, puis le ruisseau, et enfin les théiers, on arrive à la partie verger, car il faut bien aussi des fruits pour les pâtisseries de la Plantisserie 🙂 Arbres et petits fruitiers à baies sont ici nombreux, et variés.

Et enfin, tout au bout de cette zone se trouve la roseraie. Installée le long d’une belle allée dorée, on trouve ici beaucoup de variétés bien étiquetées, qui mènent tout au fond de l’allée sous une autre structure de fers à bétons, où se trouve un banc charmant. Malheureusement je n’ai pas de photos des roses, car la saison n’est pas encore là, mais il se peut que j’y retourne pour les admirer d’ici quelques semaines 😉 ainsi que leur copines les pivoines !

Revenons de l’autre coté du ruisseau, en empruntant le petit passage faisant face à la roseraie, et affleurant au dessus de l’eau.

On se trouve face à un système découlement d’eau en pierre, débouchant d’un petit bassin rond. Mais ce bassin n’est pas le seul, il y aussi le bassin rectangulaire, qui abrite de nombreuses plagistes croassantes ravies 😀 Le jardin de Raphaëlle est en effet un havre pour bon nombres d’animaux, il est d’ailleurs refuge officiel LPO.

En continuant de remonter vers la maison, on arrive à un petit jardin maçonné que j’ai trouvé très original, le jardin de briques ! Il abrite principalement des aromatiques, mais aussi quelques cultures potagères, et un petit salon de jardin, dont le revêtement de sol est également composé de briques, mais pilées, très bonne idée !

Et je ne peux évidement pas oublier de vous montrer les 2 serres du jardin, dont la principale est vraiment magnifique, avec son sous-bassement également en briques. La seconde, plus petites sert pour les semis, et est accompagnée d’une petite cabane de taille identique, et de châssis adossés à elle.

Nous quittons le jardin sur quelques vues toutes aussi magnifiques les unes que les autres, et nous dirigeons vers le salon de thé !

A table !!!! Le salon de thé, à la décoration raffinée, propose des petits déjeuners et brunch le dimanche matin/midi, et des pâtisseries et thés/tisanes/infusion/cafés, dans l’après midi. N’hésitez pas si vous passez à Guénin dans le Morbihan, vous partirez repus et heureux 😉

Belle semaine à tous !

La Plantisserie et le jardin de Raphaëlle (1)

Un de ces dimanches, je me suis offert un petit tour à la Plantisserie, à Guénin, un salon de thé tenu par une jardinière, ancienne participante du Seeds of Love, et son mari, le pâtissier en chef ! Je vous avais déjà parlé de cet endroit ici.

Mais cette fois, dans le cadre d’un évènement local, j’ai aussi eu la chance de visiter son jardin, où Raphaëlle produit notamment son propre thé pour le salon, mais aussi toutes sortes de plantes qui sont ensuite utilisées pour les tisanes et les pâtisseries (et aussi du salé, car la Plantisserie propose aussi des brunchs le dimanche, miam !!!) 🙂 Et quel beau jardin, voyez plutôt :

Je vous ai fait un petit plan pour vous montrer les différents espaces de ce jardin, de tout de même 8000m² !

On peut d’abord diviser ce jardin en deux parties, par le ruisseau qui le traverse en son milieu. Du coté de la maison on trouve une grande partie jardin d’ornement, mais aussi un petit bois de grands résineux, un potager en partie en bacs en bois, un verger, une roseraie, et la partie plantation de thés. Également, des bassins, un petit salon de briques, et j’en passe 🙂

Le principe du jardin de Raphaëlle est un jardin paysagé, mais ensuite entretenu au « minimum », et totalement au naturel. Elle nous a notamment expliqué sa technique ultra simple pour créer des massifs avec un beau substrat, y compris sous les sapins. Il suffit de faire des tas de déchets végétaux sur place, tontes, branchages, et autres, entreposés là où on souhaiterai planter ensuite, et hop, laisser le temps faire le boulot 🙂 Lombrics et autre insectes xylophages s’installent, merci les auxiliaires de jardin ! Et quand c’est bien décomposé, y a plus qu’à planter !

Le ruisseau central, et sa terrasse-pont, apportent un énorme plus, aussi bien coté charme que coté pratique, puisque les arrosages sont limités, par la présence toute proche de l’eau. Le long du ruisseau, on trouve notamment le potager, enfin pas juste à coté, mais séparé par un banc de pétasites. Chez moi vous avez déjà pu voir les pétasites pyrenaïcus ou odorants, mais là ce sont des pétasites hybridus, plus grands mais tout aussi envahissants :/ héhé !

Le potager, qui fourni notamment des légumes pour la Plantisserie (souvenir de la ratatouille de légumes rôtis 😀 Miam !) est composés de parterres en lasagnes à même le sol, et d’autres en bacs hauts, où là aussi, la règle est « les déchets sont revalorisés en place ». Vous pouvez aussi admirer sur la dernière photo au dessus, la magnifique entrée en fer à bétons, qui sert de séparation visuelle pour la partie potager. On retrouve ces structures métalliques un peu partout dans le jardin.

Et je m’arrêterai là pour aujourd’hui car c’est déjà long, et je m’excuse encore pour mes absences répétées du blog, je vais essayer de faire la suite plus rapidement ! 😉

Bonne balade en Morbihan !!!